Vu qu’il y a quelqu’un en France qui a réussi à finir ma version française
de la chronique sur Le Treg avec toutes ses fautes d’orthographe et que j’ai
arrêté mon cours de français et il faut que je pratique, je vais essayer de
faire une version traduite, au moins des « posts » sur les courses
les plus importantes. Et du coup, voilà le récit sur le Lyon Urban Trail, que
j’ai fait dimanche dernier (13 avril).
Le trail urbain est une nouvelle modalité de trail qui est en train de
gagner adeptes. C’est logique, car il y a pas mal de « trailers » qui
habitent à la ville et qui ont là son terrain d’entrainement. Les marques sont
conscientes de cette nouvelle façon de toucher la poche et on peut déjà voir
nouvelles types de chaussures et « gadgets » spécifiques de ce type
de courses. Le Lyon Urban Trail (connu comme LUT en France, où on trouve
acronymes par tout) est probablement la course la plus mythique de cette
modalité et profite les caractéristiques exceptionnelles de cette ville.
Petites rues en raide montée, une infinité d’escaliers, parcs pentus,… Le
résultat est trois courses de 36, 23 et 13kms, avec 1600, 1100 et 600 mètres de
montée accumulée.
Moi je suis allé pour le 36, pour continuer avec la préparation vers la
longue distance et les objectifs de l’été. J’ai préparé la course assez bien,
suivi tout le parcours, fait des fractionnés en plan et en côte… On va essayer
de faire une actuation un peu mieux qu’au Trail du Ventoux.
Quand je sors du métro je vois Sébastien Spehler (le mec qui a gagné le
Trail du Ventoux avec 6 minutes d’écart) qui fait son réchauffement à côté de
l’Hôtel de Ville. Bon, c’est clair que cette course ne va pas être n’importe
quoi. Tant mieux… comme ça c’est clair que le rythme de la tête de course est
pas le mien et je me concentre à faire mon truc. Je fais aussi 10-15 minutes de
footing. Aujourd’hui c’est important de se réchauffer bien car la première
montée est à pas beaucoup plus de 100 mètres du départ. Après répondre à une
appelle de la nature (voilà la première traduction directe de l’espagnol…) je
vais vers le départ, où je trouve François, qui domine la situation une tête
plus haut que les autres. Moi je vais vers la première ligne pour ne pas
trouver trop de bouchon aux premiers kilomètres. J’ai un peu peur de la
première descente. J’arrive jusqu’à juste derrière des coureurs « tops ».
Là il y a Spehler, Jonathan Wyatt, Thibault Baronian, et quelques autres qui
ont l’air de ne pas être boiteux. J’étudie aussi toute la gamme de chaussures
(je suis un vrai geek pour ça) et je remarque unes nouvelles Sense de Salomon
qui semblent être plus amorties. Voilà le nouveau « heat » de la
marque pour le trail urbain… Une mention spéciale doit se faire pour un
compatriote espagnol, Abderraman Ait (même si son origine est bien sur marocain),
champion paralympique de marathon à Beijing 2008, qui est aussi dans le groupe
des meilleurs. Le manque d’un bras est un vrai handicap pour une course comme
le LUT, avec autant d’escaliers et endroits où ce n’est pas facile de maintenir
l’équilibre.
Finalement, le « speaker » prononce le compte à rebours (mmmm, y
avait un autre mot pour ça… mais je suis dans un bus et peux pas chercher...
désolé ;-) ) et on part ! On commence avec un virage à droit et un
autre à gauche, et en évitant quelques poubelles et une arrête de bus
(probablement aussi quelques déchets de chien par terre, un classique de Lyon).
Tout se passe bien et le groupe se disperse un peu, du coup on arrive au début
de la première montée avec assez de place pour courir sans problèmes. On monte
le tunnel de l’ancien funiculaire de la Croix Russe, un groupe de 10 -12
coureurs en tête et des autres 15 qu’on suive comme on peut à quelques mètres.
20 mètres de repos vers la droite et première descente par une petite rue
d’escaliers. Je descends bien avec la technique que j’ai appris pendant mes
entrainements de me laisser tomber de deux en deux sans presque ne pas appuyer
sur les marches et avec la main qui glisse sur la rampe. Je vois Abderraman qui
a du mal à descendre. Il va assez plus doucement et j’arrive à son côté, mais
50mètres plus tard on arrive à la montée suivante et là la qualité des jambes
s’impose et en 100mètres de parcours il est déjà 20 devant moi. J’arrive à la
fin de cette deuxième montée avec les jambes assez brûlées (on dit ça ?
Bon, j’étais crevé, c’est ça l’idée…), la souffle totalement accélérée et le
cœur comme le batteur de Nirvana. Bon, il faut réfléchir parce que comme ça on
ne va rien faire. Il faut que je trouve un rythme de cruiser qui me convient
pour ces premières kilomètres, sans regarder ni suivre personne. Effectivement,
je laisse passer deux coureurs qui vont assez plus vite que moi et retrouve ma
respiration et mes pulsations sur un morceau plain et la postérieure descente
vers la Saône, par un joli jardin et un petit chemin qui fait des rapides
lacets.
Je traverse la rivière par une passerelle et trouve mes parents, qui sont
venus depuis Lleida pour le weekend, juste avant de commencer la première
montée vers Fourvière. Au début les marches son assez basses et faciles de
courir mais bien tôt on tourne à gauche et commence une montée interminable
vers la tour que les lyonnais appellent la Tour Eiffel (c’est pas exactement la
même chose…). Même si pendant les entrainements je montée en courant presque
jusqu’au sommet, je vois quelques mecs devant moi qui commencent à marcher et
je fais la même chose, encore fatigué pour ce début de course un trop rapide
pour moi. J’arrive à la Place de Fourvière, avec une belle vue de Lyon et même
le Mont Blanc les jours de beau temps (même si quelqu’un ne le croit pas, oui,
d’ici on peut voir le Mont Blanc ;-p). Il y a un coureur devant moi qui a
l’air d’avoir eu un rythme encore plus excessif que moi, et le double aux
virages de descente vers le Vieux Lyon. Une fois je laisse arrière ce coureur,
j’avance seul par la Place Saint Jean, la Montée de Gourguillon et la descente
postérieure vers l’Église de Saint George et la Saône.
Là le paysage s’ouvre et j’aperçois un peu la situation de course. 150 ou
200mètres devant moi il y a un coureur habillé en rouge et avec un sac
relativement grand et 100mètres devant lui Abderraman et un autre garçon noir
qui m’a doublé au début avec une belle allure. Je profite le seul kilomètre
plain de la course pour stabiliser mon rythme environ le 4min/km, maintenant
que je commence à me sentir bien. Le coureur devant moi s’approche doucement et
au début de la montée vers St Foy (km8) je suis presque là. Je suis content
d’avoir venu à connaitre le parcours avant, parce que maintenant je peux gérer
bien mon effort, entre les morceaux de montée et plains qui s’alternent tout le
temps. On arrive à deux montées successives avec de marches un peu pourries où
o a du mal à courir (du coup, on marche, pas de problème) et je réussi à lui
doubler finalement. Une descente sympa et une montée assez raide par une petite
rue et un parc, m’amènent au premier ravitaillement. Je n’ai pas besoin de
rien, mais ça me rappelle qu’il faut boire et je prends ma bouteille de la
ceinture. Je suive, souvent seul, pour ces kilomètres au quartier de Saint Foy,
avec de montées et descentes moins raides que au début de la course. Pendant
que je traverse un parc autour d’une enceinte militaire un gars habillé en
blanc me double avec une allure assez mieux que la mienne. Je lui regarde et il
n’a pas l’air d’avoir un dossard (finalement il l’avait à la jambe opposée), du
coup je ne sais pas s’il est dans la course. Un peu plus tard un autre coureur,
grand et fin, arrive et me double avec une vitesse exceptionnelle pendant une
descente. Je crois qu’en 100 mètres il est déjà 30 mètres devant moi. Je suis
frustré… À la montée suivante je note que je vais au moins a la même vitesse
que mes prédécesseurs mais quand il y a un morceau plain ou en descente, la
distance augmente clairement. Avec une bonne respiration et rythme mais un peu
déçu pour la perte de ces deux positions, j’arrive au cirque romain de
Fourvière. J’imagine que le romain qui a construit ces escaliers aurait été
étonné de voir ces mecs en courant comme fous par ses marches. En tout cas,
c’est évident qu’il ne les a pas dessinées pour les descendre en courant.
J’essaye de pas tomber et rouler jusqu’en bas (il y quelque gens ici et ça
serait un spectacle un peu lamentable). Je traverse le cirque et les différents
trucs romains qu’il faudra que je reviens une autre jour pour le connaitre
mieux, et j’arrive, avec un peu de confusion sur le chemin à suivre, au
deuxième passage par la Basilique de Fourvière. En courant tout seul la plus
part du temps, parfois j’ai du mal à me rappeler que je suis dans une course et
maintenir un rythme compétitif. Quand même j’arrive à la descente de La Sarra,
l’équateur de la course (km18), en 1h22 et quelque. Très content, j’avais un
peu la référence de 3h pour toute la course et je vois maintenant que, sauf
hécatombe, je vais bien descendre de ça. Même je me fais quelques illusions peu
réalistes sur les 2h45. Par contre, je sais rien sur la position… j’imagine
qu’environ le 20ème…
A la fin de la descente je retrouve mes parents (plus de photos pour la
chronique) et tourne à gauche pour reprendre une autre dure montée d’escaliers
bien raides qui va me retourner presque au début de la descente de La Sarra. Là
je peux encore voir le mec grand et fin devant moi, mais au sommet je l’ai
perdu de nouveau et je suive en la même dynamique solitaire pour cette région
du parcours qui m’amène en descente vers la Saône. Il ne reste que le dernier
tiers de la course, une partie que je connais bien car c’est mon terrain
d’entrainement habituel. J'ai encore un bon niveau d’énergies qui me fait
penser que je peux affronter ce final de course avec garanties, mais la manque
d’objectifs concrets (en forme de coureurs à qui doubler et positions à gagner)
me démotive un peu. Je suive dans cette lutte psychologique pour maintenir ma
motivation pendant que je traverse la Saône (km23).
Seulement 20mètres plains à gauche et je commence un nouvelle montée, avec
des marches très petites que je monte deux à deux, et un dernier morceau de
terre hyper raide où je ne peux faire que marcher. Petite plain à gauche où je
récupère mon souffle et plus de montée pour un joli parc où quelques personnes
font son petit footing matinal, sans faire trop de cas à la course.
Soudainement je vois un coureur devant moi. Un mec de l’équipe Tecnica qui
était avec les « top » au début. Il a l’air d’être vraiment crevé. Je
le double sans trop d’opposition à la descente suivante et son visage est
effectivement assez explicite. Même si je vais encore bien à la descente
suivante (km25) je prends mon deuxième gel (le premier je l’ai pris au km12-13).
Il faut manger avant que ce soit trop tard. La fin de la descente connecte
directement avec le début de la montée suivante, où je trouve une nouvelle
surprise positive. 80mètres devant moi il y a un autre coureur. Il va un peu
mieux que l’autre mais je vois qu’il alterne la course avec la marche, sur une
rue qui, même si c’est un peu raide, c’est assez courible. Encouragé par la
possibilité de gagner une autre position, j’adopte un rythme constant et solide
jusqu’au sommet et un peu plus loin je le double finalement.
Pendant la descente suivante, très raide et dangereuse quand elle est
humide mais faisable avec le soleil d’aujourd’hui, je commence le compte à
rebours des montées et kilomètres qui restent. Je vais arriver au 28ème
kilomètre et cinq montées (et dures) encore pour faire. La prochaine est la
Montée de la Rochette : 400mètres au 24% de pente. Je tourne à droite pour
la commencer et fixe les yeux au sol un mètre devant moi, par-dessous de ma
casquette. Tap, tap, tap,… je monte avec des petits pas en cherchant de
maintenir une fréquence qui me permette de me séparer de mon persécuteur. Je ne
regarde arrière mais je ne l’entends pas. J’arrive au ravitaillement juste au
sommet. Je doute si m’arrêter ou pas mais j’ai encore de l’eau à la bouteille
et je sais que m’envie d’arrêter est seulement paresse. Je me force à continuer
mais je diminue un peu le rythme pour faire une petite gorgée. Une fois que j’ai
récupéré la souffle je descends par un joli sentier entre une curieuse forêt
urbaine jusqu’à une rue qui me laisse au pied de la côte suivante, la montée de
l’Eglise. Plus longue mais moins raide, y connaitre bien tous les petits
virages m’aide à que ça se passe plus vite jusqu’au sommet, déjà au-delà du 30ème
kilomètre. Ils n’en restent que trois…
Toujours seul, j’affronte un tronçon d’un kilomètre et quelque par le
quartier de Caluire (ou Cuire, je sais jamais où commence l’un et finit l’autre…).
Mes jambes commencent à noter tous les kilomètres et mon allure n’est pas aussi
dynamique qu’avant. Ne voir personne devant ni derrière ne m’aide non plus à
augmenter la vitesse. Une descente vite et pas optimal pour mes genoux me
conduit au km32, à côté du Rhône. Là je tourne à droite et je peux voir les
500mètres suivants. Une jolie surprise m’attende, avec la forme de deux
coureurs qui vont devenir deux objectifs pour ce final de course. On va voir si
je suis capable… Ce coup positif pour mon moral m’aide à incrémenter la foulée et
m’approcher à mes deux prédécesseurs. Au début de la Montée de Lilas (l’avant-avant
dernière…) j’ai presque rattrapé le premier. C’est le gars avec le dossard à la
jambe qui m’a doublé au 12ème kilomètre, à Saint Foy. Il a l’air
vraiment fatigué et il me laisse passer. Moi je continue par cette montée que
je connais par cœur (je viens toujours ici à faire de fractionné en côte), en
essayant de m’approcher à l’autre coureur. J’arrive au sommet assez fatigué, et
je vois comme il descend déjà vite quelques 50mètres devant. Ça va être plus
difficile…
La distance entre nous deux ne se raccourci pas, plutôt au contraire,
pendant qu’on va vers l’avant dernière montée. En plus, une petite variante
ajoute une vingtaine de marches que j’attendais pas. Du coup, l’évolution n’est
pas plus positive pour moi et je doute si je vais être capable de le rattraper.
La Montée de Joséphine Soulary, aussi mon terrain d’entrainement, ne m’aide pas
cette fois. Je montée en marchant avec les mains aux genoux et le regard par
terre, de telle façon que je ne vois que le prochain mètre. J’évite comme ça de
voir combien il reste, mais aussi de voir une poussette de bébé qui descend (bien
entendu, avec le père correspondent derrière…) en face de moi. J’ai du mal à
éviter de finir avec le bébé… Finalement j’arrive au sommet une vingtaine de
mètres derrière mon prédécesseur, qui regarde arrière et vois mon visage, pas
dans son meilleur moment. Ça l’encourage et quand j’arrive en haut il est déjà
au fond de la rue, qui nous amène vers les pentes de la Croix Rousse.
Je suis proche à renoncer à ma proie. Il va plus rapide que moi au plain et
je vais pas plus vite que lui à la montée. J’essaye de garder quelques forces
pour la dernière montée, qu’on est venu la connaitre avec François et elle est
vraiment dure. L’approximation est par une descente raide et technique avec pas
mal de virages et petites marches. Je ne vois pas l’autre coureur mais j’entends
ses pas de plus en plus proches. Quand on arrive en bas je suis de nouveau à
quelques 20 mètres de lui. Il tourne à droite et il arrive au pied de la montée
avec un geste de surprise. « Comment ? Tu la connais pas ? Tu
vas pas aimer ça… ». Je suis un peu mauvais mais sa surprise suppose
quelque injection de moral pour moi. Cette dernière montée est vraiment raide,
avec de marches petites et hautes qui font même difficile de les monter en marchant.
Je monte deux à deux avec les mains aux genoux, pas trop vite mais un peu plus
que mon démoralisé rival (rival, dit toujours avec le bon espritJ). Je le rattrape et il me laisse passer
avec un sourire de résignation. Je lui remercie sans trop d’énergie et on
continue à monter comme Frodo et Sam en chemin de Mordor. On finit le pire
morceau mais ils restent encore une trentaine de marches. Je m’ai pas éloigné
de lui, du coup je serre les dents pour me distancier en ce début de descente,
pendent qu’on entre au dernière kilomètre.
Il ne reste que descendre par de tortueuses rues du quartier de la Croix
Rousse. Je me concentre pour trouver quelque dose d’habileté et ne pas finir
par terre dans ces tronçons de marches techniques. Je vois comme la distance,
maintenant oui, elle commence à augmenter. La course devienne un jeu de tracer
bien tous les virages et pas perdre vitesse dans les nombreuses changements de
direction. Finalement j’arrive à la Opéra et la légère descente qui donne accès
à l’Hôtel de Ville. Quelqu’un crie mon prénom et je vois Martin et Valentin
(collègues du boulot) qui m’encouragent. Cette dose de moral m’aide à augmenter
mon rythme pendant que je traverse l’Hôtel de Ville et en regardant arrière je
vois que je vais maintenir la position. Je sors à la Place de Terreaux par les
marches qui donnent accès à l’arrivée, vraiment jolie.
Quelques secondes après arrive mon persécuteur, on se félicite par la
course et il me confirme qu’il n’attendait pas cette dernière montée. Je suis
content d’avoir fait le parcours avant la course parce que ça m’a permis de
gérer bien mon effort et, par exemple, gagner cette position à la fin. Mon
temps final : 2h48’38’’, bien au-dessous de mon objectif moyenne de trois
heures, fait qui me laisse bien content. Je retrouve mes parents et ils me
confirment que j’ai fini 13ème finalement, un bon résultat, si on
prend en compte qu’il y a avait un bon niveau dans la course. Les minutes
postérieures je les passe en récupérant les liquides perdus pendant la course. Je
n’ai pas compté, mais bien sûr, deux verre d’eau, quatre de coca et deux bouteilles
d’un truc de fruites qu’ils donnaient par là. Aps, et 12 ou 14 morceaux d’orange.
Le bilan de la course, assez positif. On voudrait toujours faire mieux mais
je crois que j’ai bien géré mon effort et les mecs qui sont arrivés avant que
moi, simplement ils sont mieux. Peut être le point à améliorer, le fait d’être
plus fort mentalement et être capable de maintenir un rythme plus élevé, même
quand je n’ai personne autour de moi. Quelque analyse technique qui me demande
toujours un copain espagnol (qui va pas lire ça et du coup je sais pas pourquoi
je l’ajoute…), j’ai fait la course avec des chaussures de route (Saucony
Cortana 3) assez légères et avec un drop de 4mm, bien amorties au niveau de
métatarse. Le matériel obligatoire était simplement un demi-litre d’eau. Pour
ça, j’avais une ceinture de Salomon, celle avec le bidon triangulaire qui s’attache
assez bien au dos. J’ai amené aussi trois gels (Overstim… je sais pas pourquoi
je mets toutes ces marques, si personne ne me paie rien :-p), des quels je
n’ai pris deux, un au 13ème et l’autre au 25ème
kilomètre. J’ai presque fini mon demi-litre d’eau pendant la course. Je ne suis
pas arrivé déshydraté mais boire un peu plus ça m’aurait pas fait du mal.
Par rapport aux autres, la course l’a gagné Sébastien Spehler avec un temps
de 2h25’ (ça c’est courir…). Voici les résultats complets :
Voilà quelques dernières photos, courtoisie de François, le roi de l'"imprimmer écran"
Pas grand-chose à ajouter. J’espère de pas avoir commis trop de fautes d’orthographe
et d’avoir réussi à exprimer comment ça s’est passé la course. Prochain « step »,
les Aventuriers du Bout du Drôme, 105kilomètres pour commencer à entrer en la
longue distance et préparer bien les objectifs de l’été ! On sera ici pour
le raconter…
À la prochaine !
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